Exil et santé mentale : comment le lien social devient une condition de survie ?
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Quitter son pays, laisser derrière soi sa famille, sa langue, ses repères… L’exil n’est pas seulement un déplacement géographique : c’est une rupture qui fragilise profondément. Isolement, déracinement, traumatismes du parcours migratoire peuvent peser lourdement sur la santé mentale.
À Laval, l’association Icare 53 accompagne au quotidien des personnes en situation d’exil. Sa coordinatrice, Séverine Rousseau, témoigne dans ce grand format, de la manière dont l’accueil, l’écoute et les liens sociaux créés ici deviennent vitaux pour se reconstruire. Car sans ce tissu relationnel, sans ce sentiment d’appartenance, le risque est de sombrer davantage dans la solitude et la souffrance.