Le volume 594 de Jazz Attitude est un retour complet au rayon nouveautés. Il n'y a pas un thème ni quelque chose de particulier à signaler. La totalité de cette édition est résumée en 7 albums parus les deux derniers mois. Parmi les incontournables de la saison : le nouvel album et nouveau groupe très funky du superbe harmoniciste de jazz, Laurent Maur ; l'album new-yorkais du saxophoniste belge Robin Verheyen ; Real men cry, le meilleur album en date du vocaliste belge de Paris, David Linx ; la nouvelle œuvre très swingante de Lo Trio ; l'album très musclé du guitariste Hugo Corbin ; l'album très romantique du pianiste italien Raf Ferrari ; et un grand chapitre du trompettiste Adam O'Farrill et son octet « all stars » new-yorkais pour une musique riche en textures et en complexités.
C'est le dernier volet de la trilogie déclenchée au début du mois de mars. Évidemment dans cette édition de Jazz Attitude les 3 thèmes originaux se perpétuent : des jazzwomen, le retour en force de la clarinette et l’équinoxe du printemps. Naturellement à l’approche du 21 mars, cette fois c'est le printemps qui est sous le coup de projecteur. Cet événement universel et bouleversant magnifie le renouvellement de la nature et aussi avec Norouz, le nouvel an perse, également un événement planétaire qui s'applique à tout être vivant (et pas seulement aux Iraniens). Donc peu habituel pour une émission de jazz, l’ouverture et la clôture de cette édition est Le sacre du Printemps d'Igor Stravinsky. D'abord avec sa version jazzifiée, par Hubert Laws et enfin avec les extraits de ballets, par Pierre Boulez... Et pour vraiment souligner l'aspect de Norouz, avant ce dernier, Le Trio Chemirani présente une suite majestueuse.
Cette édition de Jazz Attitude est le 2ème volet de la trilogie commencée la semaine dernière : 3 thèmes/3 dates - le 8 mars, la journée internationale des femmes donc des jazzwomen - le 21 mars, l’équinoxe du printemps donc le renouvellement - et puis, « de 1995 à 2025 », le retour en force de la clarinette. La semaine dernière on a focalisé sur les dames et cette fois c'est la clarinette qui est en premier plan, même si la vedette est une femme (mais une femme clarinettiste) : Catherine Delaunay, qui figure dans les 3 premiers albums. Donc bienvenue dans le monde merveilleux de la clarinette dans une multitude d'états et de formes, incluant Yom (klezmer) et Paquito D'Rivera (latin jazz), d'aujourd'hui et des années passées.
Cette édition de Jazz Attitude ainsi que les deux prochaines partagent 3 thèmes/3 dates : le 8 mars, la journée internationale des femmes donc les jazzwomen, le 21 mars, l’équinoxe du printemps donc le renouvellement et puis, « de 1995 à 2025 », le retour en force de la clarinette. Ce premier volet de cette trilogie est naturellement concentré sur les dames, tout en considérant les deux autres thèmes. Dès le départ on rencontre Aurélie Charneux, une nouvelle clarinettiste belge. Ensuite c'est la pianiste anglaise Claire Cope et son nouveau onzetet. L'histoire prend une autre tournure avec la reine uphone, album fondé sur la musique de Carla Bley avec la voix et l'harmonica de sa fille Karen Mantler. La 2ème partie commence avec un autre trio de clarinettes, celui de Julien Stella, en compagnie de deux dames. La batteuse croate Lada Obradovic est la coleader du groupe suivant. On passe ensuite au nouveau sextet d'Yves Rousseau avec comme star la saxophoniste Géraldine Laurent. Et enfin, le duo de choc, le pianiste suisse Sylvie Courvoisier et la guitariste américaine Mary Halvorson.
Voici une édition très singulière de Jazz Attitude, construite sur les contrastes, l’extrême, les contradictions, challenges et prédictions !! On commence par deux nouveautés, un album unplugged suivi par une oeuvre très branchée : des groupes &Fusion, ensuite Time is Color (et tous les deux en périphérie du jazz) et tout de suite après, un long passage de pur jazz dû à la parution d'un inédit (1971) du batteur légendaire, Roy Haynes. La 2ème partie continue ce même chemin avec un album futuristique et électronique Good Morning World et un disque nostalgique et acoustique Standards avant d'arriver à l'album inédit/LIVE (1969) jamais entendu du numéro 1 saxophoniste britannique des temps modernes, John Surman.
C'est la saison de la récolte de nouveautés et Jazz Attitude continue à ramasser les plus mûres d'entre elles, peu importe quand c'était enregistré ! C'est bien pour ça que l'édition 589 s'ouvre avec l'album Soir de Paris, petit bijoux réunissant les moments magiques de la carrière des frères Ferré, captés entre 2003 et 2008. La nouvelle, dans tous les sens du terme, est la voix et l'attitude de la chanteuse suisse, Brigitte Buhlmann. Arrive ensuite Omar Thomas, l'arrangeur/chef de grand orchestre qui dévoile son nouvel album Griot songs, après 16 ans de travail acharné. Le pianiste Tristan Mélia poursuit sans problème son ascension. Par contre, le nouveau groupe niçois réclame une épreuve éternelle car il s'appelle Sisyphe ! Et pour conclure le oudiste canadien Gordon Grdina et son projet persan... un an après son apparition !
« Jazz Attitude 588»
C'est avec le volume 588 que Jazz Attitude se réinstalle dans sa ligne conductrice habituelle : l'exploration de nouveautés du jazz, blues et « Jazz & world ». Cette édition ne porte pas sur un thème particulier ; les 8 albums enthousiasmants et variés de ces dernières semaines/mois sont exposés honorablement. Néanmoins, je souligne la présence significative des jazzwomen (les improvisatrices/instrumentistes) dans cette émission : la saxophoniste d'Occitanie, Virginie Daidé, la pianiste guadeloupéenne, Cleyla Abraham, la tromboniste israélienne, Reut Regev et flûtiste/bandonéoniste argentine, Ninon valder
Jazz Detectives sont arrivés et ils sont en tête de gondole. En effet le volume 587 de Jazz Attitude déclare que c'est le moment pour l'enquête et rien ne va nous échapper ! Justement ils m'ont souligné que c'est encore trop tôt pour plonger dans les rayons de nouveautés de l'année car la date officielle de presque tous les nouveaux albums est le 7 février. Donc en attendant cette avalanche, sauf pour les Détectives norvégiens (venus en janvier 2025), cette édition s'amuse avec quelques albums must de 2024, qui sont passés sous la radar (en 1re partie) et mes dernières découvertes excitantes (en 2ème partie). Par ailleurs cette émission est ponctuée par des fous-rires irrésistibles Flambardiens !!
Jazz Attitude 586
En attendant le top départ d'accès aux nouveautés je prolonge mon plaisir personnel et
je me tourne vers les vieilles connaissances. Je pioche encore une fois dans ma collection et j'ai trouvé un thème imbattable mais sans fin : les albums peu disponibles de groupes très originaux de ces trente dernières années. Big Bad Voodoo Daddy, Metismatic, Quiet Man, Orchestre de la Lune, Sex Mob...
Le volume 585 de Jazz Attitude est un hors-série, hors format et même hors de ce monde : place au rêve et à
la subconscience ! Sous la forme d'une fable jazzistique, récit de la vie et des rêveries de
Rahsaan Roland Kirk, une tranche considérable de l'émission est consacrée à ce génie le plus singulier du
jazz... Et par cette même occasion, un mini-hommage est rendu aux saxophones, dans ses multiples états.
Cette première édition de Jazz Attitude de 2025 est une hors-série et hors les rayons de nouveautés, pour explorer d'autres merveilles... Et je commence avec les souvenirs des meilleurs concerts auxquels j'ai assisté l'année dernière. L’inattendu Live de Gabriel Saglio et Douglas Marcolino m'a transporté dans l'au-delà. Le concert de ce duo de choc était réellement enchantant. Le spectacle du groupe MUKTA m'a touché autrement... Une date très attendue : vue en public pour la première fois, après 25 ans d'admiration de leurs disques ! Je n'ai pas eu la chance de voir les deux autres concerts inclus ici : LIVE historiques de Les McCann & Eddie Harris et Jan Garbarek Group... L'album de VSP Orkestra a pris sa place ici par coïncidence !
La pièce maîtresse de cette édition de Jazz Attitude est l'album Louis Armstrong's America, le dernier tremblement jazzistique déclenché par Allen Lowe. Ce saxophoniste, musicologue, historien est connu pour ses projets et curiosités confrontant l'avant-gardisme et le conventionnalisme. Ce nouvel opus se présente en deux volumes : chacun deux CD, chacun chargé d'une vingtaine de morceaux, chacun un conte, un détournement de l'histoire du jazz et de blues et ses personnalités, du début de l'ancien siècle jusqu'à la fin de notre décennie !! Pour couronner cette initiative audacieuse, The Constant Sorrow Orchestra accueille de nombreuses têtes d'affiches. Pour clôturer l'année sur une note positive et enthousiasmante, cette édition mettra un coup de projecteur sur l'album The Road with you, le 4ème chef d’œuvre de Mathias Duplessy & The Violins of the World, Groupe totalement unique, réunissant 5 violonistes venus de 5 coin du monde, créant une musique qui ressoudera les continents !!
Cette avant-dernière édition de Jazz Attitude de 2024 se concentre sur le jazz « made in France » avec 3 nouveautés et une réédition/collectage. 6 morceaux sont extraits du coffret réunissant le commencement de la carrière de Sacha Distel, en tant que top guitariste de jazz (donc plutôt classique) et 4 titres de chacun des nouveautés : Médéric Collignon (extrêmement avant-gardiste), The Amazing Keystone Orchestra (revisitant Gershwin) et la joueuse de bandonéon la plus aventureuse des temps modernes, Louise Jallu.
L'édition 580 de Jazz Attitude (49ème semaine de 2024) s'ouvre avec le dernier cri du jazz australien, livré par le plus ancien guitariste de Melbourne, John Scurry et se conclut avec le plus jeune saxophoniste bordelais, Jérôme Masco... Entre ces deux pôles opposés, que d'intrigues ! La vedette de cette émission est l'artiste qui n'est jamais entré dans aucune catégorie, Titi Robin. Le sable et l'écume, le 22ème album du maître des instruments à cordes est son ouvrage le plus jazz que jamais. Il y a aussi un petit coup de projecteur sur Losen Records, le label norvégien le plus éclectique, avec deux récentes nouveautés.
La majorité de Jazz Attitude, cette semaine, est sur la notion de revival. New Regency
Orchestra, la vedette de l'édition 578 est le dernier cri du latin jazz londonien, renouvelant
l'afro cubain des années 50. Le groupe de jazz vocal, Shades revisite les tubes de Broadway
des années 40. Le dandy batteur norvégien, Snorre Kirk, réinvente le swing des années 30.
Par contre la musique de Sylvain Rifflet entre dans la catégorie de la musique très actuelle...
Et le banjo délirant de Brandon Seabrook dépasse la catégorie d'avant-gardiste.